« Pays de chimère, de mirage et de dénuement, incliné ente les remparts des Alpes et qui l’assaille avec ses amandiers, ses vignes, ses oliviers, ses terrasses de pierres crues et de pauvres croîts, ses lavanderaies, ses champs de thym et de serpolet, de romarins, plus riche de parfum que de revenus… »
« Ce territoire de solitudes, de lavanderaies et de soleil froid, inextricable, montueux, qui se brouille et se chevauche vers les glaciers, qui s’entasse à la rencontre de l’aurore, dernière vague de la montée méditerranéenne, là où l’olivier s’essoufle et où la lumière le relaie… »
Alexandre Arnoux
Les Hautes Vallées de l’Asse, au cœur des Alpes de Haute Provence possèdent un paysage extraordinaire tantôt méditerranéen, tantôt montagnard, façonné par le temps et la nature.
Autrefois, trés utilisées, cultivées, travaillées, les terres bas-alpines s’offraient au regard sous l’aspect de pâtures, terrasses verdoyantes d’avoine et de sarrazin, vignes accrochées aux coteaux, champs de lavandes à perte de vue.
Aujourd’hui plus boisées du fait du recul de l’agriculture et de la nécessaire Restauration des Terrains en Montagne (R.T.M.) de la fin du XIX ème siècle, ce sont des paysages plus forestiers qui dominent.